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"De l'Empire Colonial à l'Indépendance assistée"
Anciennes Colonies 1960-1981 |
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Période | Jan 59 Déc 61 |
OCAM - Jan 62 Déc 64 |
Europe Afrique - Tchad |
Jan. 65 Jan. 66 - Bokassa |
Jan. 66 Déc. 71 - Franco - phonie |
Jan 72 Déc. 75 |
Jan. 76 - 1981 FINUL |
JANVIER 1965 :
Sur demande du gouvernement tchadien, la France remet l'administration de la zone B.E.T. à l'administration tchadienne. La zone musulmane du Nord passe alors sous le contrôle des chrétiens de l'ethnie Sara du sud, qui impose vexations, exactions et taxation excessives. C'est ce qui déclenchera la révolte d'octobre 1965 et le début de la rébellion.
[voir encart spécial:
"Présence et interventions françaises au Tchad 1960-1980"]
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Création de l'Office national des Postes et Télécommunications (ONPT) du Congo qui remplace les structures de l'Union Équatoriale des Postes créée en 1959.
Deux timbres (Y&T République du Congo No 562/563) commémorent le 15ème anniversaire.
10 FÉVRIER 1965 :
Afin de redonner un rôle politique à l'U.A.M.C.E., création à Nouakchott de l'Organisation Commune Africaine et Malgache (O.C.A.M.) par les Chefs d'Etat francophones. Elle comprend, le Cameroun, la République Centrafricaine, le Congo-Brazzaville, la Cote d'Ivoire, le Dahomey, le Gabon, la Haute-Volta, Madagascar, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le Togo.
Les états sont divisés sur l'admission du Congo Kinshasa finalement admis le 26 mai lors de la réunion de l'OCAM à Abidjan, En réponse à cette admission, la Mauritanie quittera l'OCAM le mois suivant. Le Ruanda et la Burundi le rejoindront ultérieurement.
Le but est d'accélérer le développement économique, social, technique et culturel de ses membres mais aussi d'harmoniser leur politique extérieure avec les positions de la diplomatie française, ce qui entraînera le retrait de plusieurs pays ayant des positions nettement différentes de celles de la France.
[ voir encart spécial :
Tentatives d'Union politique des anciennes colonies françaises d'Afrique et de Madagascar ]
25 MARS 1965 :
La France fait évader l'abbé Fulbert Youlou de sa prison au Congo-Brazzaville et le fait passer au Congo-Kinshasa.
29 JUIN 1965 :
Une Conférence des Pays Non-alignés ("2ème Bandung") devait se tenir à Alger, mais le coup d'état du colonel Boumédienne pour renverser le Président Ben Bella fait annuler la réunion.
Une oblitération mécanique annonçant la conférence avait été mise en service à cette occasion (Vue à Alger R.P., Oran St Charles et Laghouat R.P.). Des timbres avaient également été imprimés mais ils sont restés non-émis.
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15 OCTOBRE 1965 :
Visite du président congolais Massembat-Débat à Paris.
OCTOBRE 1965 :
Révolte des habitants de Mangalmé au Tchad contre les fonctionnaires saras. C'est le début d'une insurrection qui durera plus de vingt ans
[voir encart spécial
"Présence et interventions françaises au Tchad 1960-1980"]
21 OCTOBRE 1965 :
Réunion des Chefs d'État et de Gouvernement de l'OUA à Accra.
Un timbre d'Egypte est émis à cette occasion (Y&T Egypte No 661).
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17 NOVEMBRE 1965 :
A la suite d'une violente diatribe de Sékou Touré accusant les ministres Jacquinot et Triboulet de complot, rupture des relations diplomatiques entre la France et la Guinée.
25 NOVEMBRE 1965 :
Joseph-Désiré Mobutu, homme des Belges et des Américains, renverse Tshombé, ami de la France au Congo-Kinshasa.
22 DÉCEMBRE 1965 :
Coup d'état militaire au Dahomey contre Sourou Migan Apithy.
Christophe Soglo reprend le pouvoir.
1er JANVIER 1966
Coup d'état militaire en Centrafrique. Le colonel Jean-Bédel Bokassa, chef de l'armée renverse le président David Dacko.
BOUFFONNERIES EN CENTRAFRIQUE
1er JANVIER 1966Coup d'Etat militaire en Centrafrique.
Le colonel Bokassa, ancien sergent de l'armée française, renverse le président David Dacko.
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Jean-Bédel Bokassa devient Président.
Le prénom de "Jean-Bédel" vient de la contraction de "Jean-Baptiste de La Salle" en "Jean B.-de-L.".
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Un timbre avec buste en uniforme, avec médailles et avec légende Président Bokassa lui est consacré (Y&T Centrafrique No 79) ainsi qu'un autre timbre avec légende colonel Bokassa (Y&T Centrafrique PA 54).
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Lettre de Berberati 5/3/68 |
En 1970 deux timbres le montrent en civil (Y&T Centrafrique No 132/133).
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Lettre de janvier 1971 affranchie à 30 F CFA Bokassa en civil avec taxe de 0,50F à l'arrivée |
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Timbre Bokassa en civil à 40 F CFA sur lettre |
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Visite officielle de Jean-Bedel Bokassa à Paris. Il s'accorde une promotion au rang de général.
Un timbre porte cette légende (Y&T Centrafrique No 120).
4 NOVEMBRE 1969 :
Tentative de coup d'état du Lieutenant-Colonel Alexandre Banza qui échoue.
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1970 :
Émission d'un timbre doré de 2 000 F CFA à l'effigie du Président (Y&T Centrafrique N° PA 87).
Des enveloppes "premier jour" portent une empreinte de ce timbre dans une couleur plus sombre. Ces enveloppes ont été imprimées par la même imprimerie que le timbre-poste, car elles comportent le même relief et la gravure est identique.
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Enveloppe à entête "REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE" avec le timbre imprimé directement sur l'enveloppe (on voit nettement le foulage sur le recto de l'enveloppe). Vu la faciale du timbre (2 000 FCFA), la griffe "affranchissement en compte..." laisse penser que cette enveloppe était destinée à être envoyée à l'étranger. |
Après le décès du général de Gaulle, le Président Bokassa qui lui vouait une dévotion "filiale" décide de rebaptiser un village de Centrafrique "DE GAULLE" sur la rivière Koui (Nord-Ouest). Des timbres à date avec légénde "DE GAULLE / CENTRAFRIQUE" sont utilisés depuis.
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Lettre commerciale affranchie à 50 F CFA avec oblitération "DE GAULLE / CENTRAFRIQUE" 29/7/76 |
2 MARS 1972 :
Bokassa se proclame "Président à vie de la République Centrafricaine".
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En vert sur doré autour du portrait on peut lire "J.B. BOKASSA / PRESIDENT A VIE DE LA REPUBLIQUE" |
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Plusieurs timbres le rappellent (Y&T Centrafrique No 203/211 et PA 122/23). Le timbre à 30F existe sans la valeur faciale. On peut le rencontrer tenant à normal et avec valeur manquante tapée à la machine.
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Paire dont un timbre sans faciale, sur lettre 5/11/74 |
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Timbre dont la valeur faciale, non imprimée, a été ajoutée à la machine à écrire 24/1/74 |
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Lettre pour la France affranchie à 41F en timbres représentant le "Président à vie" Bokassa oblitérées BANGUI POKO 15/12/73 |
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28 MAI 1972 :
Émission d'un timbre en l'honneur de la Fête des mères représentant la famille Bokassa (officielle) au complet (Y&T Centrafrique No 168).
19 MAI 1974 :
Jean-Bedel Bokassa se proclame maréchal.
Divers timbres célèbrent cette promotion (Y&T Centrafrique 242/243 et PA 132/33).
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Epée et bâton de maréchal |
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Lettre recommandée du 21/8/76, arrivée 30/8/76 |
5 - 6 MARS 1975 :
Visite officielle du Président Giscard d'Estaing en République Centrafricaine.
Cette visite est célébrée par deux timbres (Y&T n° PA 138/139). On remarquera le terme un peu mégalomane de "coopération centrafricano-française".
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Le maréchal, président à vie, Jean-Bedel Bokassa se proclame Empereur de Centrafrique.
Des timbres à légende "REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE" sont surchargés "EMPIRE CENTRAFRICAIN"(Y&T Centrafrique Poste Nos 269 /294, 297/304, PA 159/166, PA 170/182, BF No 14, 16/18 et Service 17/21).
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Surcharge en noir sur fond argenté |
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surcharge en bleu et quadrillé sur l'ancienne dénomination | surcharge noire, ancien texte barré |
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Surcharge en noir et ancien texte barré |
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Affranchissement mixte timbres "REPUBLIQUE" et timbre surchargé "EMPIRE CENTRAFRICAIN" sur lettre commerciale 19/10/77 |
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Timbres surchargés "EMPIRE CENTRAFRICAIN" (2x30+20FCFA) sur lettre commerciale 21/12/77 |
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Timbres surchargés "EMPIRE CENTRAFRICAIN" (2x10 + 1 x 40FCFA) sur lettre commerciale 12/7/77 |
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Lettre recommandée avec affranchissement mixte avec 3 timbres à 100F République surchargés EMPIRE et un nouveau timbre de l'Empire oblitérés "BOUCA" 30/10/78 arrivée 9/11. |
Puis les timbres porteront la légende "EMPIRE CENTRAFRICAIN" (Y&T Centrafrique Nos 295/394, PA 156/207 BF 13 /36 et service 22/35).
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6 JANVIER 1977 :
L'adhésion au parti unique MESAN devient obligatoire à partir de 18 ans.
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Couronnement de Bokassa 1er, financé par la France. Le coût est évalué à 140 millions de francs.
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timbre sur "feuille d'or" |
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S.M.I. Bokassa 1er sur lettre 30/11/77 |
Un seul timbre-à-date est connu avec la légende "EMPIRE CENTRAFRICAIN". Il s'agit du bureau BANGUI SICA (cité de logements de la Société Immobilière de Centre Afrique). Deux lettres avec ce cachet ont été répertoriées. Il n'aura duré que quelques mois, puis le mot "EMPIRE" sera échoppé (voir ci-dessous).
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Lettres commerciales avec oblitération "BANGUI SICA / EMPIRE CENTRAFRICAIN" 20/2/79 et 31/3/79 |

Une machine à affranchir SATAS SJ avec vignette à légende "EMPIRE / CENTRAFRICAIN" et lettres E.C.A. dans la couronne a été signalée.
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LE COURRIER OFFICIEL :
Le courrier officiel continue dans un premier temps à utiliser des timbres à légende "REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE", mais avec un cachet administratif "EMPIRE CENTRAFRICAIN".
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Lettre de service affranchie en timbres "REPUBLIQUE" mais avec cachet administratif de l'Empire Centrafricain 7/12/77 |
Puis des timbres surchargés "EMPIRE CENTRAFRICAIN" (Y&T Centrafrique Service 17/21) et des timbres avec légende "EMPIRE CENTRAFRICAIN" (Y&T Centrafrique Service Nos 22/35) sont mis en service.
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Les cinq timbres de service surchargés |
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Lors du passage du tarif de la lettre simple de 40F à 60F, un ancien timbre à 20F a été surchargé pour faire l'appoint 40F+20F=60F. Il n'est pas listé par les catalogues (signalé par A. M. Wrobel)..
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Puis une série de 14 valeurs avec légende "EMPIRE CENTRAFRICAIN" (Y&T Centrafrique Service Nos 22/35). Imprimés un an avant la "chute de l'Empire", ces timbres de service ont peu servi, bien que n'ayant pas été démonétisés au rétablissement de la République.
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série complète avec date d'impression |
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Lettre officielle pour la France affranchie à 70FCFA en timbres de service de l'Empire Centrafricain 16/1/81 |



Le courrier de la "Cour Impériale" est revêtu d'un cachet de franchise particulier et transmis par estafette :
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Cachet administratif de franchise de la "Cour Impériale" |

19-20 JANVIER 1979 :
Émeutes d'étudiants et de collégiens à Bangui. La répression fait entre 150 et 500 morts.
17-19 AVRIL 1979 :
Nouvelles manifestations qui conduisent à la mort d'une centaine d'enfants.
20 SEPTEMBRE 1979 :
"Opération Barracuda" sur Bangui.
Effectuée pendant un voyage de Bokassa en Libye, elle renverse avec l'appui de l'armée française, le régime et réinstalle l'ancien président David Dacko à la Présidence.
Les anciens timbres de l'empire sont surchargés "REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE" (Y&T No 409/413).
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Timbres avec légende originale "EMPIRE AFRICAIN" avec surcharge sur fond argenté "REPUBLIQUE / CENTRAFRICAINE" |
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Affranchissement mixte dont un timbre "EMPIRE" surchargé "REPUBLIQUE" sur lettre commerciale 13/5/80 |
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Timbre "EMPIRE" surchargé "REPUBLIQUE" sur lettre commerciale 10/2/81 |
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Timbres "EMPIRE" surchargé "REPUBLIQUE" sur lettre 9/8/80. Le mot "EMPIRE" a été limé sur le timbre-à-date |
Une série de timbres a pour thème "chute de l'Empire, République restaurée" avec couronne empalée sur une baïonnette et statue de l'Empereur renversée (Y&T No 470/75).
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Statue de Bokassa mise à terre | Couronne impériale renversée et empalée sur une baïonnette |
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Timbres "Chute de l'Empire, restauration de la République" sur lettre 20/2/82 |
L'ancien timbre-à-date avec légende "EMPIRE CENTRAFRICAIN" est échoppé pour ne laisser que "CENTRAFRICAIN" puis "CENTRAFRIC...".
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Lettre avec timbre-à-date échoppé pour enlever le mot "EMPIRE" |
Alors que le cachet complet n'a duré que quelques mois, d'où sa rareté, les cachets échoppés avec CENTRAFRICAIN ou CENTRAFRIC ont été utilisés pendant plusieurs années (1980-84 au moins).
10 OCTOBRE 1979 :
"Le Canard Enchaîné" affirme que Valéry Giscard d'Estaing ayant reçu des diamants offerts par l'ex-empereur Bokassa a "oublié" de les remettre à l'Etat et que les archives centrafricaines ont été transférées à l'ambassade de France à Bangui.
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