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"De l'Empire Colonial à l'Indépendance assistée"
La fin du protectorat sur la Tunisie |
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1943 - mars 1956 |
mars 1956 - 1963 |
12 MAI 1881 :
Traité de Ksar Saïd (dit Traité du Bardo).
8 JUIN 1883 :
Convention de la Marsa
La défense et la diplomatie sont assurées par la France,
Le Résident Général promulgue et met à exécution tous les décrets rendus par le Bey,
Le Bey s'engage à procéder aux réformes administratives, judiciaires et financières que le gouvernement français juge utiles.
A l'administration indigène est accolée une administration coloniale dirigée par le Secrétaire Général et les Directeurs dépendant du Résident Général.
1920 :
Création du Parti Libéral Constitutionnel ou Destour qui réclame une Assemblée délibérante composée de Français et de Tunisiens.
MARS 1934 :
Congrès du Destour à Ksar-Hellah. Scission du parti entre le Néo-Destour affirmant "une Souveraineté Tunisienne" et le Vieux-Destour suivant la voix de l'Islam.
Plusieurs blocs-feuillet et de nombreux timbres commémorent la tenue de ce congrès et la création du néo-destour.
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Pour la période précédente sous l'administration pétainiste voir
La Tunisie (sous le régime du maréchal Pétain)
puis
"La Campagne de Tunisie"
Profitant de l'occupation temporaire de la Tunisie par les Allemands, le Bey Moncef forme un gouvernement nationaliste pacifique présidé par M'hamed Chenik, gouvernement qui est destitué par les autorités d'Alger en mai 1943.
AVRIL 1943 :
Libération, par les Allemands, de Habib Bourguiba qui était emprisonné à la prison de St Nicolas à Marseille.
Plusieurs timbres ont été consacrés à "Bourguiba et la Lutte Nationale" (Y&T Tunisie No 696 et 768/772).
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Le Général Mast est nommé résident Général en remplacement du général Juin, nommé à la tête du Corps Expéditionnaire Français (qui débarquera en Italie en décembre).
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13 MAI 1943 :
Le Bey Moncef sommé de donner sa démission par le Général Juin, vainqueur aux côtés des Alliés de la Campagne de Tunisie et s'y refusant est destitué et exilé d'abord dans le Sud-Algérien puis en France où il mourra en 1948.
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27 MARS 1944 :
Le Secrétaire Général du Gouvernement Tunisien est désormais délégué par le pouvoir central français.
FÉVRIER 1945 :
Les réformes du gouvernement du Général de Gaulle marquent un accroissement de l'autorité française, renforcent le pouvoir central et accroît le contrôle par la France de l'Administration Tunisienne.
Le Grand Conseil de Tunisie utilise un cachet postal "TUNIS GRAND CONSEIL / TUNISIE" et une griffe linéaire "GRAND CONSEIL / DE LA TUNISIE".
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"TUNIS GRAND CONSEIL / TUNISIE" 13/5/48 |
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"TUNIS GRAND CONSEIL / TUNISIE 23/2/50 |
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cachet administratif "SERVICES ADMINISTRATIFS PERMANENTS // GRAND / CONSEIL / DE LA / TUNISIE" "TUNIS ROUSTAN / TUNISIE" 29/6/51 |
Les Nationalistes forment un "Front Tunisien" qui réclame "l'autonomie interne de la nation tunisienne, à base démocratique, sous la Régence d'une monarchie constitutionnelle".
La contribution importante de la population tunisienne à l'effort de guerre justifie sa demande de reconnaissance au delà des mots et des belles paroles.
Le Général Mast fait surcharger une série de timbres avec une forte surcharge et les mots "Pour Nos Combattants".
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La série complète sur lettre philatélique oblitérée "TUNIS BAB SOUIKA / REGENCE DE TUNIS" 12/7/45 |
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Bourguiba, qui était placé sous surveillance, s'évade de Tunisie et s'installe au Caire.
Un timbre de 1974 "Bourguiba traverse le désert" (Y&T Tunisie No 768) rappelle cet événement.
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Création de l'Union Générale des Travailleurs Tunisiens (U.G.T.T.) qui devient la seule force réelle du monde ouvrier sous la conduite d'un excellent tacticien Ferhat Hached.
Un timbre de 1978 (Y&T Tunisie No 882) commémore cet événement.
DÉBUT 1946 :
A la suite du changement de tarif pour l'étranger, les coupons-réponse passent à 15 Francs. Les anciens sont surchargés au tampon, et une nouvelle valeur est imprimée.
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Type Lo 13 |
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Type Lo 14 ("Bloc de 4 distribué à certaines "hautes personnalités" lors du Congrès de l'UPU en 1947) |
DÉBUT 1946 :
A la suite du changement de tarif franco-colonial, les coupons-réponse passent à 3 Francs 10. Les anciens sont surchargés au tampon, et une nouvelle valeur est imprimée au type Fc 4.
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Type Fc 4 |
25 AOÛT 1946 :
Congrès clandestin du Néo-Destour réclamant l'Indépendance et envisageant un recours à l'ONU.
1946 :
Voyage quasi officiel de Bourguiba aux USA. L'Ambassadeur américain à Tunis Doolittle ne cache pas son soutien au Néo-destour.
ÉTÉ 1946 :
Il y a 239 549 Français et 3 270 959 Tunisiens en Tunisie.
JANVIER 1947 :
Nomination d'un Résident Général libéral Jean Mons en remplacement du Général Mast.
JANVIER 1947 :
La C.G.T. refuse de reconnaître l'U.G.T.T., "organisation d'inspiration nationaliste et raciste qui pratique une politique séparatiste vis-à-vis de la France".
DÉBUT 1947 :
A la suite du changement de tarif franco-colonial, les coupons-réponse passent à 5 Francs. Les anciens sont surchargés au tampon, et une nouvelle valeur est imprimée au type Fc 4A.
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«Tunisie» 6 FRANCS 50 tampon sur 5F Type Fc 4A |
8 JUILLET 1947 :
La valeur d'échange des coupons-réponse franco-coloniaux passe à 6F, le prix de vente passe à 6F50. Malgré la création de l'Union Française en 1946, des «Coupons-Réponse Franco-Coloniaux» sont encore émis.
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«Tunisie» 6F50 Type Fc 4A |
5 AOÛT 1947 :
Grève à Sfax, ordonnée par l'UGTT pour protester contre la faiblesse des salaires, elle dégénère en émeutes et fait 29 morts. Un nouveau Premier Ministre Tunisien est nommé Mustapha Kaak. Il est mal accepté par l'opinion. Deux ministres tunisiens siègent dorénavant au "Conseil".
JANVIER 1948 :
Création au Caire d'un Comité de Libération de l'Afrique du Nord avec Abdel Krim (emprisonné à la Réunion depuis 1926 et qui s'est échappé le 31 mai 1947), Bourguiba et Allal El Fassi. Habib Bourguiba est né en 1903, fils d'un petit notable de Monastir. Il est licencié en droit et diplômé en Sciences Politiques de Paris.
1948 :
La situation économique est difficile. Une oblitération mécanique continue texte ondulé "AIDEZ L'ENTR'AIDE / FRANCAISE A / VAINCRE LA MISERE" est mise en service à TUNIS R.P..
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SEPTEMBRE 1948 :
Mort du Bey Moncef exilé à Pau et considéré comme martyr. Désormais Lamine Bey est considéré par la population comme le souverain légitime.
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Griffe de franchise "S.A. le Bey" sur lettre à en-tête et cachet administratif 1/12/49 |
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(Projets non adoptés en vente sur www.delcampe.net) |
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Série de timbres émis en l'honneur du Bey en 1954 |
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Bloc feuillet dentelé et gommé ayant (théoriquement) pouvoir d'affranchissement |
1949 :
Une oblitération mécanique continue de propagande incite les Tunisiens à souscrire aux bons d'équipement tunisiens.
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15/6/49 |
DÉBUT 1949 :
A la suite du changement de tarif franco-colonial, les coupons-réponse passent à 10 Francs 50. Les anciens sont surchargés au tampon ou à la main, et une nouvelle valeur est imprimée au type Fc ?.
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«Tunisie» 6F50 avec surcharge manuscrite "10" Type Fc 8 |
10F50 |
JANVIER 1949 :
A la suite du changement de tarif franco-colonial, un coupon-réponse franco-colonial puis de l'Union Française à 16 Francs (15F + 1F) sera mis en service.
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Type Fc 6 | Type Uf 7 |
DÉBUT 1949 :
A la suite du changement de tarif pour l'étranger, les coupons-réponse internationaux passent à 30 Francs. Les anciens sont surchargés au tampon, et une nouvelle valeur est imprimée au type Lo 15.
Retour de Bourguiba qui galvanise les nationalistes. Il revient de plus de quatre ans de propagande mondiale.
FIN 1949 :
Le Bey supplie Vincent Auriol de faire évoluer le protectorat dans le sens d'une coopération.
AVRIL 1950 :
Habib Bourguiba propose la formation d'un gouvernement tunisien homogène responsable de l'ordre public, présidé par un Premier Ministre tunisien, désigné par le Bey. Son plan en sept points est bien accueilli à gauche.
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Louis Périllier est nommé Résident Général de Tunisie.
22 JUIN 1950 :
Robert Schuman donne au Résident la mission de "conduire la Tunisie vers le plein développement de ses ressources et vers l'Indépendance qui est l'ultime objectif pour tous les territoires de l'Union Française". La réaction de la droite en France et des colons localement est hostile.
Création d'un Ministère des États Associés. La Tunisie et le Maroc continuent de dépendre du Ministère des Affaires Étrangères car ils n'ont pas adhéré à l'Union Française.
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La France met fin à l'administration directe en Tunisie par la constitution du cabinet M'hamed Chenik, chargé de négocier les modifications constitutionnelles qui devraient conduire la Tunisie à l'autonomie interne. Les ministres tunisiens ne sont plus contrôlés par des fonctionnaires français.
25 NOVEMBRE 1950 :
Troubles graves à Enfidaville, organisés par le Néo-Destour et l'U.G.T.T..
8 FÉVRIER 1951 :
Accords Perillier-Bourguiba.
Le Conseil des Ministres est désormais présidé par le Premier Ministre et non par le Résident Général. Six ministres tunisiens siègent face à sept français. La parité Tunisiens / Français est établie dans les ministères et le Secrétaire général abandonne le privilège de viser tous les décrets ministériels. Ces accords entraînent une opposition des Français de Tunisie, quant au Bey il est réticent sur les prérogatives attribuées aux Français dans les Conseils Municipaux.
1951 :
Des fimes pharmaceutiques envoient depuis les colonies et protectorats des cartes postales publicitaires vantant l'efficacité de leurs produits. Certaines sont envoyées de Tunisie.
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Carte publicitaire pour la prescription "Ionyl" oblitérée Tunis 23/5/51 |
13 FÉVRIER 1951 :
La Conférence Mondiale Musulmane réunie à Karachi apporte son soutien aux mouvements de Libération du Maroc et de Tunisie.
MARS 1951 :
Le Bey parle de "souveraineté nationale intégrale", et ses ministres portent le problème à la commission de l'ONU.
1951 / 52:
Mise en service d'une oblitération mécanique continue avec texte ondulé "ENGAGEZ- VOUS / DANS LES TROUPES / DE TUNISIE" couronne "TUNIS R.P. / TUNISIE".
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31 OCTOBRE 1951 :
Le gouvernement tunisien de M. Chenik envoie une note au gouvernement français sur les modalités de la réalisation de l'autonomie interne.
NOVEMBRE 1951 :
Le gouvernement tunisien refuse de participer au Haut Conseil de l'Union Française dont il ne fait pas stricto-sensu partie.
DÉCEMBRE 1951 :
Maurice Schuman est Ministre des Affaires Étrangères.
13 DÉCEMBRE 1951 :
Lors du débat de ratification du Traité de la C.E.C.A., les partisans des colons de Tunisie, dont Léon Martinaud-Déplat, Président du parti radical, porte-parole des Français de Tunisie et René Mayer, député de Constantine, troquent l'abandon des réformes tunisiennes contre l'adhésion à la C.E.C.A...
15 DÉCEMBRE 1951 :
Réponse négative du gouvernement Pléven à la note du 31 octobre. L'idée de co-souveraineté n'est pas tout à fait écartée mais il est rappelé le caractère définitif du lien du Protectorat. Elle insiste sur les droits permanents de la France et la participation des Français de Tunisie au fonctionnement des institutions politiques en violation flagrante du Traité du Bardo et de la Convention de la Marsa.
Habib Bourguiba retourne en Tunisie, en provenance du Caire.
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Jean de Hautecloque lors de sa réception par le Bey le 27 mars 1952. |
Le Résident Général, libéral, Louis Perillier est remplacé par Jean de Hautecloque. Ce dernier arrive à Bizerte, le 13 janvier 1952, sur un croiseur dans un apparat militaire exceptionnel.
Le "Rassemblement des Français de Tunisie" est créé.
14 JANVIER 1952 :
Le lendemain de l'arrivée de Jean de Hautecloque, deux ministres tunisiens, Salah Ben Youcef, secrétaire général du Néo-Destour et Mohamed Badia, s'envolent pour Paris pour remettre une requête au Président du Conseil de Sécurité de l'O.N.U. réuni à Paris. Le rappel des deux ministres est aussitôt exigé ainsi que le départ à terme de Mohamed Chenik.
16 JANVIER 1952 :
Jean de Hautecloque interdit la réunion du Congrès du Néo-Destour qui aura lieu quand même le 18 janvier mais dans la clandestinité. Grève générale et émeutes suivent.
Une oblitération mécanique avec flamme bilingue "18 JANVIER / LE / COMBAT ULTIME" et couronne "Tunis R.P. / Tunisie" de janvier 1961 rappelle la tenue de ce congrès clandestin.
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20 JANVIER - 3 FÉVRIER 1952 :
A la suite des émeutes liées à la réunion du Néo-Destour, les troupes du général Garbay "ratissent" le Cap Bon et laissent 200 morts.
25 MARS 1952 :
Le Résident Général de Hautecloque somme le Bey de choisir un nouveau Premier Ministre parmi une liste de quatre noms.
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A 0 heures le couvre-feu et la censure sont instaurés, les fonctions de police sont transférées aux militaires, presque tous les ministres tunisiens sont arrêtés, dont le Premier Ministre M'hamed Chenik qui est déporté avec trois autres ministres.
Habib Bourguiba est mis en résidence surveillée à Tabarka à la frontière algérienne puis à Ramada dans l'extrême Sud, puis à l'Archipel de la Galite à 40 km au N-O du Cap Serrat, au large de Bizerte.
Un timbre de la série 50ème anniversaire du néo-destour (Y&T Tunisie No 1007) montre Bourguiba en 1952 lors de son départ en exil.
Pour le sixième anniversaire deux timbres (Y&T Tunisie No 449/50) montrant Bourguiba à la Galite recevant un message d'une colombe seront émis avec oblitération temporaire "(texte en arabe // 18 janvier 1958 / Le Président BOURGUIBA / engage le Peuple dans / la lutte décisive / pour l'Indépendance / 6e anniversaire".
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4 FÉVRIER 1952 :
Quinze pays d'Afrique et d'Asie décident de porter la question tunisienne devant le Conseil de Sécurité. La plainte est rejetée le 14 avril.
28 MARS 1952 :
Le Bey capitule et accepte de former un nouveau gouvernement. Un Conseil Législatif purement tunisien est créé, ainsi qu'un Conseil Financier mixte. Ce projet de réforme fait l'unanimité contre lui.
Ministère Salaheddine Bacouche qui a peu d'autorité. Le Bey refuse sa signature à toute réforme ou projet émis par Paris.
"La politique de la note du 15 décembre 1951" est la cause essentielle du conflit qui dresse l'une contre l'autre les communautés française et tunisienne. C'est à la politique qu'elle impose qu'il faut attribuer les mesures aberrantes du Résident Général Hautecloque, l'impuissance de son successeur Pierre Voizard, la répression incohérente du terrorisme tunisien contrastant avec l'impunité du contre-terrorisme français.
Les formulaires de mandat ne font pas mention de l'Union Française mais seulement de "mandats coloniaux" (au verso) et ont pour en-tête "REGENCE DE TUNIS".
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Mandat philatélique daté octobre 1953 |
18 JUIN 1952 :
La délégation arabe et asiatique aux Nations Unies demande la convocation d'une Assemblée Générale Extraordinaire sur la question tunisienne. La proposition est rejetée le 20 juillet.
26 JUILLET 1952 :
La France propose au Bey un plan de réformes.
AOÛT 1952 :
Convocation, par le Bey, d'un Conseil de 40 personnes représentatives aussi nommé "États Généraux", pour étudier le plan de réformes, convocation qui soulève l'enthousiasme parmi la population tunisienne.
3 SEPTEMBRE 1952 :
La Commission des 12, issue du "Conseil des 40", rejette le plan de réformes, et elle est approuvée le 7 septembre par le "Conseil des 40".
15 OCTOBRE 1952 :
L'O.N.U. inscrit à son ordre du jour la question marocaine et tunisienne. La France annonce qu'elle ne participera pas aux débats.
DEBUT 1952 :
A la suite du changement de tarif pour l'étranger, les coupons-réponse internationaux passent à 40 Francs. Les anciens sont surchargés au tampon ou à la main, et une nouvelle valeur est imprimée au type Lo 15.
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Type Lo 15 |
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Assassinat de Ferhat Hached par des contre-terroristes (français) de la "Main Rouge".
L'assassinat de Farhat Hached est rappelé par un timbre (Y&T Tunisie No 985) qui porte la date du drame (5/12/52) et son portrait figure sur trois autres timbres (Y&T Tunisie Nos 426/427, 882 et 1470).
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Émission de 1956 pour la Fête du Travail en mémoire de Farhat Hached. |
DÉCEMBRE 1952 :
Débat à l'ONU qui met en avant la "capacité de la Tunisie à s'administrer".
20 DÉCEMBRE 1952 :
Réforme des Conseils Municipaux qui accorde des privilèges importants aux Français. Elle fait l'unanimité contre elle.
MACHINES À AFFRANCHIR UTILISÉES EN TUNISIE
- Machines HAVAS
- Machines SATAS
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Type C avec numéroteur de plis | |
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Type C (H & S Tunisie A2A) |
machine de remplacement type CW (H & S Tunisie A2B) |
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Type CG (H & S Tunisie A2C) |
Type K ou KG (H & S Tunisie A3) |
Type M (H & S Tunisie A4A) |
Type MG (H & S Tunisie A4B) |
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Type SC
avec lignes ondulées (H & S Tunisie A5A) |
Type SC avec publicité (H & S Tunisie A5A) |
machine de remplacement type SCW (H & S Tunisie A5B) |
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Type SD (H & S Tunisie A6) |
Type SE (H & S Tunisie A7) |
3 MAI 1953 :
Seuls 8% des Tunisiens participent aux élections municipales et caïdales.
Dans les villes "la Main Rouge" s'oppose au terrorisme nationaliste.
SEPTEMBRE 1953 :
François Mitterrand démissionne du cabinet Laniel pour protester contre la politique française en Afrique du Nord, surtout en Tunisie et au Maroc.
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3 SEPTEMBRE 1953 :
Pierre Voizard remplace Jean de Hautecloque comme Résident Général. Il parle de "souveraineté tunisienne".
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Mohamed Salah Mzali remplace Salaheddine Baccouche comme Premier Ministre.
4 MARS 1954 :
Nombreuses réformes apportées par décret : majorité des sièges au Conseil des Ministres pour les Tunisiens, création d'une Assemblée Tunisienne de 45 membres, malheureusement ces concessions sont faussées par des contraintes administratives.
MARS 1954 :
Les propositions de réforme du cabinet Mohamed Mzali sont refusées par le Destour. Le cabinet Mohamed Mzali comporte 8 Tunisiens et 5 Français.
AVRIL / MAI 1954 :
Nombreux attentats, émeutes et manifestations.
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21 MAI 1954 :
Habib Bourguiba est transféré à l'île de Groix.
31 MAI 1954 :
Pierre Voizard annonce l'arrivée de renforts venus d'Algérie et la constitution d'Unités Territoriales affectées à la défense des centres de colonisation et formées de Volontaires.
JUIN / JUILLET 1954 :
Recrudescence de violences.
17 JUIN 1954 :
Démission du cabinet Mohamed Salah Mzali.
VERS L'INDÉPENDANCE
JUILLET 1954 / DÉCEMBRE 1955 :
Sous les ministères Pierre Mendès-France et Edgar Faure, il y a un Ministre des Affaires Marocaines et Tunisiennes. Ce sera Christian Fouchet puis Pierre July.
4 JUILLET 1954 :
Alain Savary contacte discrètement Habib Bourguiba à l'île de Groix.
17 JUILLET 1954 :
Habib Bourguiba est transféré de l'île de Groix au château de la Ferté à Amilly près de Montargis.
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Le Général Boyer de la Tour est nommé Résident Général en Tunisie en remplacement de Pierre Voizard.
Déclaration solennelle de Carthage.
Mendès-France est accompagné de Christian Fouchet et du Maréchal Juin. "L'autonomie interne de la Tunisie est reconnue et proclamée sans arrière-pensée par le gouvernement français.... Nous sommes prêt à transférer à des personnes et à des institutions tunisiennes l'exercice interne de la souveraineté".
La France conserve la charge de la défense et de la politique étrangère. A Genève, des contacts sont pris avec le Néo-Destour.
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Réception par le Bey de Pierre Mendès-France au Palais de Carthage. |
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L'effigie de Mendès - France se trouve sur un timbre de France (Y&T France No 2298) et celui du Maréchal Juin également sur un timbre de France (Y&T France No 1630).
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Ministère Tahar Ben Ammar d'Union Nationale qui négocie avec la France la conclusion de conventions réglant les relations entre les deux états. A Tunis, le Rassemblement Français proteste.
10 AOÛT 1954 :
L'Assemblée Nationale approuve la politique tunisienne du gouvernement.
5 OCTOBRE 1954 :
Habib Bourguiba est transféré à Chantilly.
Accord sur la reddition des armes par les fellaghas (signifiant "coupeur de routes") en échange de l'impunité pour les faits antérieurs. Sur ordre de Habib Bourguiba, 2 713 fellaghas se conformeront à l'accord.
Le terrorisme tunisien cesse.
21 AVRIL 1955 :
Rencontre Edgar Faure / Habib Bourguiba à Matignon.
15 MAI 1955 :
Création d'un Congrès National Africain des mouvements "Présence Française au Maroc et en Tunisie" et du "Rassemblement Français d'Algérie".
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Retour triomphal de Habib Bourguiba à Tunis.
Le triomphe dure quatre heures à travers Carthage où Habib Bourguiba a débarqué du "Ville d'Alger" à la Goulette pour éviter les quartiers européens. Des centaines de milliers de personnes y compris les enfants du Bey l'acclament. A la suite d'une panne d'auto, il enfourche un cheval blanc que l'on voit sur la plupart des photos d'époque(et sur le timbre ci-contre).
Le retour de Habib Bourguiba à Tunis est célébré par plusieurs timbres de Tunisie (Y&T Tunisie No 456 et cachet 1er Jour concordant, No 697 et No 803).
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Une oblitération mécanique bilingue flamme "1ER JUIN FETE NATIONALE / RETOUR DU / PRESIDENT BOURGUIBA / CONSTITUTION / 1ER ANNIVERSAIRE" sera mise en service pour le 5ème anniversaire.
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oblitération temporaire "(arabe) 1er jour / Jour de la victoire / Retour du Président / BOURGUIBA / 1er jour" |
3 JUIN 1955 :
Une série de conventions est signée entre Edgar Faure et le chef du gouvernement tunisien Tahar Ben Ammar.
Elles consacrent l'autonomie interne, garantissent un statut aux ressortissants français, maintiennent une présence militaire française à Bizerte et conservent la défense et la diplomatie dans les mains de la France.
Les articles 1er et 13 de la Convention de Marsa sont abrogés, mais le traité du Bardo qui n'est lié qu'aux affaires extérieures reste en vigueur.
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Le 25 juillet 1955, avant l'application effective des accords, un premier timbre à l'effigie du Bey est émis sans les lettres "RF".
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1er timbre d'usage courant sans "RF" émis le 25 juillet 1955. Le feuillet n'est pas agraffé dans le carnet. |
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Feuille d'impression de deux carnets datée 1/6/55 |
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Bloc-feuillet dentelé et gommé ayant pouvoir d'affranchissement avec le timbre à l'effigie du Bey "sans RF". |
9 JUILLET - 4 AOÛT 1955 :
Ratification par le Parlement français des conventions franco-tunisiennes.
30 AOÛT 1955 :
Le Général Boyer de la Tour, Résident Général en Tunisie, est nommé Résident Général au Maroc.
1ER SEPTEMBRE 1955 :
Entrée en application des conventions sur l'autonomie interne.
L'autonomie interne est commémorée par six timbres de Tunisie (Y&T Tunisie No 420/425) qui seront émis après l'Indépendance (deux le 8/4 et les autres le 30/7/56) d'où le peu de publicité et l'absence de cachet "premier jour" spécifique.
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Les deux premiers timbres avec légende "TUNISIE AUTONOME", émis le 8/4/56 |
Cette autonomie interne peut être aussi illustrée par les timbres de Tunisie des années 1953/54 (Y&T Tunisie No 366/82 et PA 18/21) qui sont réimprimés sans la mention "R.F." (Y&T Tunisie No 402/18 et PA 22/25).
Timbres de 1953 (Y&T Tunisie No PA 18/21) avec "RF":
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Bloc-feuillet dentelé et gommé ayant pouvoir d'affranchissement représentant les quatre timbres de Poste aérienne "avec RF". |
Timbres similaires mais sans "RF" (Y&T Tunisie PA No 22/25) émis le 1er mars 1956 :
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Le courrier officiel utilise encore les anciennes enveloppes mais les indications "PROTECTORAT FRANCAIS" sont rayées et la structure du nouveau gouvernement mise en avant.
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25/10/55 EMA CG La "Direction" des Travaux Publics est devenue "Ministère" (tunisien). |
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Roger Seydoux est nommé "Haut-commissaire de France en Tunisie".
Tahar Ben Ammar remet sa démission et celle de son gouvernement au Bey.
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Lettre à en-tête du Haut-Commissariat datée 12/10/56 |
17 SEPTEMBRE 1955 :
Tahar Ben Ammar est chargé de former un nouveau gouvernement.
12 OCTOBRE 1955 :
Salah Ben Youcef Secrétaire Général du Néo Destour est exclu du Parti.
15 OCTOBRE 1955 :
Émission de la première série de timbres après la mise en vigueur de l'autonomie. Un cachet "premier jour" entièrement en arabe est apposé sur les timbres à côté d'un cachet en français.
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cachet "premier jour" entièrement en arabe |
15 - 18 NOVEMBRE 1955 :
Congrès du Néo-Destour à Sfax, triomphe de Bourguiba, L'exclusion de Salah ben Yousuf, ancien secrétaire général, est confirmée.
2 FÉVRIER 1956 :
Habib Bourguiba est reçu à Paris comme un Chef d'État.
La fin du protectorat sur la Tunisie |
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1943 - mars 1956 |
mars1956 -1963 |
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